La gouvernance de l’organisation : 1er pilier de la RSE
La pratique de la RSE s’articule autour de 7 piliers principaux afin d’engager l’entreprise dans une politique de développement durable.
Ce terme est apparu dans les années 1990 pour permettre de remettre de la confiance auprès des acteurs de l’entreprise.
Qu’est-ce que la gouvernance de l’organisation ?
La gouvernance de l’organisation c’est la manière dont une entreprise ou une institution choisit d’être administrée en établissant des règles internes, ce qui passe par un meilleur équilibre des pouvoirs entre toutes les parties prenantes que sont les dirigeants, les actionnaires, les salariés, les fournisseurs, les clients, les banques, l’état, ainsi que les divers intervenants de l’organisation.
Pour une meilleure répartition des pouvoirs dans l’entreprise selon les principes de la responsabilité sociétale, la transparence des informations revêt un rôle primordial afin que les acteurs :
- Soient en capacité d’avoir un contrôle global sur les activités de l’organisation
- Puissent agir en concertation autour des prises de décisions.
Pourquoi intégrer la gouvernance de l’organisation à la RSE ?
La mise en place d’une gouvernance responsable implique d’appliquer la démarche RSE à la stratégie globale de l’organisation et d’en garantir les conditions. Ce type de gouvernance relève d’un fonctionnement équitable et participatif qui tient compte de l’avis et des intérêts de chacun selon les objectifs de l’entreprise, tout en maîtrisant les risques.
La gouvernance de l’entreprise s’appuie sur trois grandes questions majeures :
- Comment augmenter les performances de l’entreprise ?
dont les leviers sont les ressources humaines, financières et techniques.
- Comment améliorer les ressources et compétences de l’entreprise ?
par l’innovation notamment qui fait évoluer l’environnement de l’entreprise et qui crée de nouvelles occasions de lien avec les attentes du client.
- Les règles de droit de l’entreprise sont-elles efficaces au niveau du cadre juridique, réglementaire et institutionnel ? Les processus sont-ils adéquats ?
Ces règles permettent notamment de limiter les risques de corruption ou d’influence indue ainsi que d’arbitrer en situation de conflit.
De l’éthique à la pratique : l’enseigne Maisons du Monde, un cas concret
Comme vous l’aurez constaté, réfléchir au mode de gouvernance de l’entreprise soulève la question de l’éthique au sens large : une entreprise qui tient compte des conséquences de son activité à l’intérieur de sa structure aura tendance à agir de façon responsable pour ses activités extérieures également, afin d’avoir un impact positif sur son environnement.
« L’éthique est au cœur des décisions et actions de gouvernance. »
Prenons le cas de Maisons du monde, engagée dans la responsabilité environnementale depuis 10 ans, qui après un bilan carbone pour ses besoins en bois, a décidé de se lancer dans l’écoconception afin de favoriser les achats responsables.
Cette volonté a pu se mettre en place grâce à la formation, l’implication des collaborateurs, mais aussi des autres parties prenantes de l’entreprise comme les fournisseurs et les consommateurs (par la présence d’étiquettes pédagogiques en magasin notamment) selon une stratégie globale.
Conclusion
La mise en place d’une gouvernance responsable vise à influencer et faire évoluer les comportements des parties prenantes et des pratiques de gestion.
Outre le développement de la concertation entre les différentes parties prenantes, la gouvernance responsable permet de renforcer la cohérence des actions de l’entreprise, afin d’en améliorer sa performance et sa rentabilité.
A l’heure actuelle les entreprises n’ont pas l’obligation de transparence quant à leur mode de gouvernance, hormis les entreprises cotées en bourse.
Cependant c’est un moyen de différenciation et de séduction après des différents publics de l’entreprise.